En souscrivant des parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), il est possible d’investir dans l’immobilier indirect avec un capital de départ très limité par rapport à un investissement immobilier en direct et sans aucune contrainte de gestion, en contrepartie de frais payés à la société de gestion.

Pourquoi investir dans des SCPI avec le Cabinet Loreo ?

  • Capital de départ limité.
  • Possibilité d’adapter le montant de votre crédit et de votre investissement à vos capacités financières.
  • Distribution de revenus réguliers potentiels : les loyers éventuellement perçus par les SCPI permettent de réduire d’autant votre effort d’épargne.
  • Intérêt fiscal grâce à la déduction des intérêts d’emprunt de vos revenus fonciers.

Toutefois il faut savoir que ce placement étant investi en immobilier, il est considéré comme peu liquide et doit être envisagé dans une optique de long terme. Les revenus potentiels de la SCPI ainsi que la valeur des parts et leur liquidité peuvent varier à la hausse ou à la baisse en fonction de la conjoncture économique.

Investir dans une société civile de placement immobilier (SCPI), également appelée « pierre-papier », vous permet d’être copropriétaire de biens immobiliers avec un budget réduit et de diversifier vos placements. Vous déléguez, moyennant des frais, la gestion de ce patrimoine. Ce placement n’est toutefois pas sans risques.

Qu’est-ce qu’une SCPI ?

Détenir des parts dans une SCPI est un autre moyen d’investir dans l’immobilier par rapport à l’achat classique d’un bien. Les SCPI sont des sociétés non cotées en bourse qui ont pour objet exclusif d’investir l’épargne collectée auprès d’un grand nombre d’investisseurs dans l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier dédié à la location. Elles font partie de la grande famille des fonds ou organismes de placements collectifs (OPC).

On distingue principalement deux types de SCPI :

  • Les SCPI « d’entreprise », qui détiennent un patrimoine composé d’immeubles à usage commercial (bureaux, entrepôts, boutiques, résidences hôtelières ou séniors etc.). Ces SCPI ont pour principal objectif la distribution de revenus réguliers. 
  • Les SCPI « d’habitation » (majoritairement appelées SCPI « fiscales »), qui détiennent un patrimoine d’immeubles à usage d’habitation. Ces biens immobiliers s’inscrivent parfois dans des dispositifs fiscaux qui permettent aux épargnants de bénéficier d’économie d’impôt, sous réserve de conserver leurs parts pendant une durée minimale à partir de la signature du bail.

Comment fonctionne une SCPI ?

La SCPI est créée et gérée par une société de gestion. La société de gestion va vendre les parts de la SCPI, soit directement auprès des investisseurs, soit via des distributeurs (banques, conseillers indépendants, etc.), et ensuite placer l’argent collecté dans l’acquisition de plusieurs biens immobiliers. Elle va également s’occuper de la recherche de locataires, de l’état des lieux, des charges, des travaux, de la récupération des loyers et du versement de revenus aux porteurs de parts sous forme de dividendes.

Vous percevez donc un revenu qui va dépendre des loyers perçus et de la quantité de parts détenues. Ce revenu peut varier à la hausse comme à la baisse. A cela s’ajoutent des frais, prélevés par la société de gestion lors de la souscription, annuellement pour la gestion du patrimoine immobilier et lors de la cession de vos parts.

Investir dans une SCPI est un placement risqué : ni le rendement, ni le capital ne sont garantis risque de perte en capital, la valeur d’une SCPI évoluant en fonction du marché de l’immobilier. Les revenus locatifs peuvent diminuer (départ de locataires, re-location moins favorable) et la valeur de revente peut être inférieure à la valeur d’acquisition. C’est également un placement peu liquide, les délais de sortie du capital peuvent être longs (plusieurs semaines, voire plusieurs mois). La liquidité des parts de SCPI n’est pas garantie par la société de gestion. La SCPI est exposée au risque du marché immobilier, qui peut avoir un impact négatif sur la valeur des actifs détenus par la SCPIL’investissement en parts de SCPI doit être envisagé sur le long terme. La durée du placement recommandée est de dix ans.

OPCI (Organisme de Placement Collectif en Immobilier)

Autre produit de la « pierre-papier », les OPCI vous offrent la possibilité, comme les SCPI, d’être copropriétaire de biens immobiliers (bureaux, commerces, logements) à partir d’un budget limité. Les OPCI sont un moyen de diversifier votre patrimoine, dans l’espoir de bénéficier de rendements attractifs et avec un horizon de placement à moyen/long terme.

Comme pour les SCPI, la mise sur le marché d’un OPCI est soumise à l’agrément de l’AMF. De même, les sociétés de gestion en charge des OPCI sont agréées par l’AMF. Dans le cadre de son rôle de régulateur et de contrôle, elle assure le suivi tout au long de la vie des OPCI. Les actifs dans lesquels est investie l’épargne des investisseurs sont conservés chez un « dépositaire » et sont protégés en cas de faillite de la société de gestion.

Qu’est-ce qu’un OPCI ?

Un OPCI est un placement collectif non coté en bourse. Créé et géré par une société de gestion, il réunit l’épargne d’un grand nombre d’investisseurs pour le placer dans l’immobilier locatif. Les OPCI peuvent prendre la forme de fonds de placement immobilier (FPI), sur le modèle des FCP, ou de sociétés de placement à prépondérance immobilière à capital variable (SPPICAV), sur le modèle des Sicav.
A la différence d’une SCPI qui est entièrement composée d’actifs immobiliers, un OPCI est à la fois composé d’actifs immobiliers et d’actifs financiers. Il comprend 60 % minimum d’actifs immobiliers (immeubles, parts ou actions de sociétés immobilières), 5 % minimum de liquidités, le reste étant investi dans des actifs financiers (actions, obligations, etc.).
 
En investissant dans un OPCI, vous déléguez, moyennant des frais, la gestion de votre patrimoine immobilier à la société de gestion, qui va s’occuper de la location des biens, des charges, des travaux, mais également des actifs financiers. Vous percevez un revenu, qui va dépendre des loyers perçus et de la quantité de parts détenues, ainsi que des rendements des actifs financiers. Bien qu’étant un placement à moyen-long terme, l’OPCI est plus liquide qu’une SCPI et permet, de par la diversité des biens détenus et la variété des investissements (immobiliers et financiers) qui la composent, de mutualiser les risques.
 
 
Il s’agit d’un placement risqué : ni le capital, ni le rendement ne sont garantis. En achetant des parts d’OPCI, vous vous exposez à la fois aux risques du marché immobilier et du marché financier : la valeur de ce placement peut donc varier à la hausse comme à la baisse, en fonction de l’évolution de ces deux marchés. A cela s’ajoutent les risques liés à l’endettement et au crédit, si l’OPCI a recours à l’emprunt, les taux d’intérêt pouvant évoluer.
 
L’investissement en OPCI entraîne de nombreux frais : frais d’achat, frais de vente, frais de fonctionnement et de gestion, d’exploitation immobilière, de transaction ou encore d’éventuelles commissions de surperformance.
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